Caen – La lutte pour l’hébergement d’urgence d’une vingtaine de familles expulsées

ICO Caen, 10/06/2013

Après un premier rassemblement lundi dernier, voir ici, le Collectif 14 pour le respect des droits des étrangers a appelé à un nouveau rassemblement ce lundi 10 juin 2013 contre les expulsions et pour un hébergement d’urgence pour une vingtaine de familles mises à la rue.4juinmanifcontreexpulsionlocativeetpourhebergementdurgence 006

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CAEN. Lundi 3 juin 2013 : Manifestation contre la mise à la rue de centaines de familles privées d’hébergement d’urgence, à 18h devant la Préfecture du Calvados.

Caen, Manifestation le 3 juin 2013 devant la Préfecture du Calvados à 18h – Appel du Collectif 14 pour le respect des droits des étrangers  contre la mise à la rue de centaines de familles privées d’hébergement d’urgence

Communiqué de presse du Collectif 14

Des centaines de familles mises à la rue par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale

Depuis deux semaines, des familles avec enfants, parfois en bas-âge, des malades, sont mises à la rue, n’obtenant pas d’hébergement ou le renouvellement de leur hébergement alors que c’est une obligation légale de l’Etat. Cette situation est intolérable.

Les crédits du budget 2013 de l’hébergement d’urgence dans le Calvados, selon la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) seront épuisés fin juin 2013. Ainsi, les défauts d’accueil du 115 seraient appelés à s’aggraver puisqu’au quotidien les nuitées d’hôtel sont passées en trois ans de 350 à 750.

Les demandes de moyens supplémentaires faites par le Préfet du Calvados auprès des Ministères de l’Intérieur et du Logement restent sans réponse à ce jour.

Indigné par la situation, le Collectif 14 pour le Respect des Droits des Etrangers a rencontré un conseiller de F. Hollande lors de son passage à Caen le 17 mai dernier. Celui-ci s’est engagé à relayer notre demande auprès des ministères concernés sans toutefois donner d’assurance sur le résultat de cette démarche.

La question de l’hébergement est étroitement liée à la politique d’immigration. Accéder à un hébergement est un droit imprescriptible notamment pour les demandeurs d’asile. L’Etat doit donc assumer ses obligations.

Le Collectif 14 ne peut accepter l’hypothèse que des centaines de familles se retrouvent prochainement, illégalement, à la rue et appelle à manifester.
Manifestation le lundi 3 juin à 18H00

Devant la Préfecture du Calvados

Manifestation du 16 mars dernier contre les expulsions

Manifestation du 16 mars dernier à Caen contre les expulsions

Tract de l’Initiative Communiste-Ouvrière :

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Amnistie des syndicalistes – rassemblement à Caen devant la permanence du PS

ICO Caen , le 16/05/2013

A l’appel de l’UD CGT Calvados, des militants syndicaux et politiques se sont rassemblé devant la permanence du PS à Caen pour soutenir la proposition de loi d’amnistie des syndicalistes qui devait être débattue ce jour au parlement.

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AGENDA CAEN – Amnistie des syndicalistes: rassemblement le 16 mai 2013, 11h30

Amnistie des syndicalistes: rassemblement le 16 mai 2013 devant la permanence du PS 19 rue Toutain à CAEN à 11H30. (voir appel sur le site de la section CGT PCA-PSA Caen:  http://cgtpsacaen.e-monsite.com/

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Communiqué d’Initiative Communiste-Ouvrière:

Le gouvernement contre l’amnistie des militants ouvriers

Le gouvernement et le parti socialiste au pouvoir ont encore illustré leur hostilité envers la classe ouvrière en appelant ses députés à voter contre la proposition de loi sur l’amnistie syndicale déposée par les députés du PCF, proposition de loi adoptée au Sénat dans une forme déjà bien édulcorée.

Ce projet proposait l’amnistie pour des militants condamnés dans le cadre de mouvements sociaux entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013, passibles de cinq ans d’emprisonnement au plus.

L’Initiative Communiste-Ouvrière réclame dans sa plate-forme la libération et la relaxe immédiates de toutes les personnes arrêtées ou inculpées dans les luttes sociales, ainsi que la levée de toutes les sanctions prises dans les entreprises à l’encontre de travailleurs ayant participé à des mouvements revendicatifs.

Après le vote bloqué pour imposer la transcription de l’ANI dans la loi, le gouvernement montre une nouvelle fois sa nature répressive et anti-ouvrière.

A Caen, le rassemblement contre le chômage et la précarité

ICO Caen, le 18/02/2013

Suite au décès de Djamal Chaab, mort en s’immolant devant son agence Pole Emploi à Nantes le 13 février dernier, de nombreux rassemblements ont eu lieu. A Caen, l’appel au rassemblement, en hommage à Djamal et contre le chômage et la précarité, du syndicat Solidaires Précaires Chômeurs, malgré l’urgence et les délais très courts, a réussi à réunir une cinquantaine de personnes devant la préfecture du Calvados ce lundi 18 février 2013.

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Non à la hausse de la TVA !

Dans le cadre de son plan de rigueur, le gouvernement a annoncé une hausse de la TVA, en déclarant : « A l’exclusion de l’alimentation, de l’énergie et des produits et services destinés aux handicapés, la TVA à taux réduit sera portée de 5,5 à 7 %, générant une recette supplémentaire de 1,8 milliard d‘euros ». Cette élégante formule cache le fait que sont notamment concernés le bâtiment, l’hôtellerie et la restauration, les livres et activités culturelles, et même certains médicaments non-remboursés. Dans le secteur de la restauration, cela risque fortement de remettre en cause les accords passés voici deux ans, qui prévoyaient notamment la mise en place d’une « prime TVA » pour des dizaines de milliers de salariés, une mesure dénoncée par les syndicats. Si les organisations patronales des secteurs concernés ont protesté, le MEDEF a approuvé l’augmentation.

La TVA n’est pas une taxe innocente : c’est aujourd’hui la principale ressource de l’État, loin devant les autres formes de l’impôt. C’est surtout la forme la plus insidieuse de celui-ci, puisque la moins visible. Payée par le consommateur sur chaque marchandise, elle semble faire partie du prix de celle-ci. De plus, c’est l’impôt le plus inégalitaire, puisqu’il n’est pas directement lié au revenu, encore moins progressif. Cette augmentation s‘inscrit donc dans une stratégie – ou, plutôt, une recherche d’expédients – du gouvernement, qui multiplie les créations de nouvelles taxes pour financer la dette publique, sans avoir l’air de toucher à l’impôt sur le revenu.

Pour nous, communistes-ouvriers, il faut refuser en bloc l’augmentation de la TVA et proposer notre propre alternative : refusons de payer la dette publique !

Pour en finir avec le surendettement

Article publié dans Communisme-ouvrier N° 8:

Selon les dernières études du Conseil Économique et Social, 50.9 % des ménages en France sont endettés. En mai 2009, la Banque de France indiquait une hausse de 30% en un an des dossiers de surendettement. Rien d’étonnant à ça. Avec des salaires, des retraites ou des allocations chômage qui ne permettent plus de joindre les deux bouts, bien des prolétaires sont tentés par les nombreux crédits revolving proposés à tous les coins de rue, par les banques, les magasins et les organismes type Cofidis, pour mettre un peu de beurre dans les épinards, pour faire face à une dépense imprévue, etc. Après le premier crédit et les remboursements qui grèvent le budget, on peut se tourner vers un deuxième, voir un troisième, et/ou, un licenciement, une maladie ou autre « accident de la vie » provoque une chute de revenus, sans compter qu’entre le moment où on a pris le crédit et celui où on rembourse, pour des années, les prix des produits de premières nécessités augmentent bien plus vite que les salaires. Et voilà comment de nombreux travailleurs, chômeurs et retraités se retrouvent criblés de dettes qu’ils ne pourront jamais rembourser. Sans parler des milliards offerts par le gouvernement pour sauver les banques de la crise, tous ces organismes de crédits, imposant des taux de crédits et des intérêts élevés, se sont déjà très largement remboursés sur l’argent prêté. Quand aux banques, qui offrent aussi des crédits revolving, elles s’enrichissent même des « accidents bancaires » qui tombent sur les prolétaires endettés (agio, frais pour chèques impayés, frais de ATD…). Sans oublier la lutte nécessaire pour l’augmentation des salaires, des retraites et allocations chômage, pour permettre une bouffée d’oxygène à des millions de gens, il est urgent de revendiquer aussi l’ annulation de toutes les dettes personnelles dues à des banques ou autres organismes de crédit !

… aux banques et organismes de crédit de payer !

Une place en crèche pour chaque enfant

Récemment, la commission européenne a proposé que le congé maternité soit de 18 semaines dans toute l’union européenne, conformément aux normes de l’Organisation internationale du travail. Le gouvernement français, qui est toujours prêt à « harmoniser » sa législation avec les directives européennes quand il s’agit de faire perdre des droits aux salarié-e-s, s’y est fermement opposé.

Dès qu’il s’agit d’un progrès, d’un droit nouveau pour les femmes, il refuse. Les profits des entreprises passent avant le bien-être et la santé des femmes enceintes. Notre plate-forme de lutte se prononce pour 20 semaines de congé maternité minimum au lieu de 16 actuellement (pour le premier et deuxième enfant) en France.

Le congé parental existe en France, mais pas pour tout le monde : il faut bosser depuis un an dans la boite. Autant dire que les CDD et les intérimaires n’y ont pas droit. Est-ce que c’est au patron de décider quand on veut avoir des enfants ? Nous réclamons le droit au congé parental sans condition d’ancienneté dans l’entreprise.

Dès que le congé maternité, ou le congé parental se termine, la galère commence pour concilier bébé et boulot. La plupart des entreprises et des administrations n’ont toujours pas de crèche, ou alors pas assez de place, et les places en ville sont longues à obtenir. Il faut penser à inscrire l’enfant en crèche avant sa naissance, parfois même avant… sa conception. Ce qu’il faut, c’est des places en crèches pour chaque enfant dans les quartiers et les entreprises.

Bien sûr, il ne s’agit pas de se limiter à ces revendications, aussi urgentes soient elles. Communistes, nous désirons une société dans laquelle le choix de faire des enfants, la manière de les élever, ne soit pas sans cesse dictés par les profits du patronat privé ou public.